La vie d’exil et d’inquiétude
La sororité, la fraternité,
l’éducation et la responsabilité
tissent des fils de sève
Créant un ciel
d’une liberté montante
Un ciel plein de nuages d’élan
Donnant des larmes de vie
Des larmes pour étancher
la soif de la terre volée
Espérant qu’elles feront germer
les anémones sauvages rouges
Pour eux, tu danses dans la joie
avec les lumières
de la mélodie du vent
Appelle leur peuple à revenir
et à chanter pour la liberté
Et quelques autres nuages
qui étendent
des peluches blanches
Faisant le paysage de neige
le plus spectaculaire
Se déplaçant entre la vallée
et la montagne lointaine
Nos nuages portant
sur leurs épaules
cette responsabilité en danger
Pour construire
une terre lointaine
Se préparant à accueillir
les personnes
désireuses de revenir
Tous partagent
un rêve fondamental
De respirer l’oxygène
de leur pays natal
Après que l’oxygène ait diminué
Leur âme combat
une rébellion noire
Et leurs veines se renouvellent
dans la soif de vivre
Tout comme le phénix
dont ils entendent parler
Appelant de nouveau
à la liberté
Et leurs cendres ne font plus
qu’un avec le sol
Faisant un riche fumier
Nourrissant
les tresses dorées du blé
Dans ce cas,
qui doit remercier l’autre ?
Mon pays natal ? Ou moi ?
Ou alors sommes-nous
déjà passés
au-dessus de cette formalité ?
Texte écrit par Jawdat al Masaeed, Maryam Qwar, Hayat Faraj, Huda Barhoom, Gharam Qwar, Mayar Barhoom
Atelier d’écriture d’Alrowwad Bethléhem